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collection collective
Dans ces lieux hautement touristiques, on ne peut s’empêcher de penser à ces inombrables boutiques de souvenirs dont on ne distingue plus la provenance tant elles se ressemblent. Que l’on soit à Bruxelles, à Rome ou à Belgrade, ce sont des mugs, des t-shirts, des magnettes et toutes ces choses qu’on nous vend et qui relatent la même vieille histoire. Mais pouvons-nous vraiment consommer le souvenir d’une ville et de ses habitant·e·s ?
Voici l’histoire de ‘Collection Collective’, un magasin de souvenirs qui se raconte et se vit ensemble.
Collection Collective a présenté une séléction d’artistes qui traitent, chacun·e à leur manière, des souvenirs qui traversent nos vies.
Avec son installation numérique ‘The Mind is a Voice, The Voice is Blind ‘, le jeune artiste autrichien Simon Lehner nous emène à l’intérieur d’une reconstruction numérique des souvenirs traumatiques de son enfance. Lehner compare le processus de post-production numérique à la reconfiguration inconsciente constante de nos propres souvenirs personnels.
L’artiste belge Estelle Saignes nous dévoile sa tapisserie ‘Green Lake that Memory Smell’. Elle y revisite en permanence un lac artificiel spécifique aux États-Unis, à la recherche d’une adéquation entre le paysage physique et la relation à celui-ci à travers son souvenir.
Dans son installation photographique ‘Time spent that might otherwise be forgotten’, l’artiste américaine Diane Mayer poursuit le fil de nos souvenirs à travers un troublant mélange de laine et de photographies familiales.
Enfin, l’artiste plasticienne belge, Louise Devin, clôture ce récit en nous emportant dans son ‘Coin Final’, un cimetière à double-sens à l’apparence aussi tendre que cruel.
Ce projet artistique avait également pour objectif de mêler à la pratique de professionnel·le·s celle de citoyen·ne·s afin de créer, ensemble, un magasin de souvenirs partagés.
Pendant trois années, quatre groupes ont conçu leur représentation d’un souvenir :
- Aux côtés d’une céramiste professionnelle, un groupe de jeunes filles d’une Maison de Jeunes des Marolles ont réalisé un objet matérialisant un de leurs souvenirs en céramique.
- Aux côtés de photographes, un groupe de jeunes adultes ont redonné vie à des diapositives abandonées sur le marché de la Place du Jeu de Balle.
- Aux côtés d’illustrateur·ice·s, un groupe de seniors ont gravé un souvenir représentant leur quartier sur des sous-verres upcyclés.
- Aux côtés de designeuses, un groupe d’adultes ont réalisé en tufting un tapis de fleur, inspiré de celui de la Grand Place.
Ce projet participatif a permis à un groupe de jeunes filles de la Maison de Jeunes 88 de s’initier aux techniques de la céramique et de créer un objet matérilisant un souvenir d’enfance. Aux côtés d’une céramiste professionnelle, Anaid Moh, ces précieux moments ont pu être enregistrés grâce à Ben Riffon, le fondateur de Kimia studios.
Cliquez ICI pour écoutez la capsule sonore.
“Souvenirs Souverres” est un des projets participatifs présentés au coeur l’exposition. C’est dans les ruelles très arpentées des Marolles que nous sommes allées à la rencontre de personnes agées isolées ayant vécue la plupart de leur vie dans ce quartier. De ces rencontres, nous sommes sorties un rire aux lèvres et des larmes aux yeux. Le début du projet avait commencé.
Les témoignages ont été enregistrés et retranscrits par un adolescent volontaire habitant dans le voisinage. Des artistes-tatoueur·se·s du quartier ont ensuite illustré les souvenirs. L’ensemble a été imprimé sur des sous-verres faits à partir de déchets propres en carton. Une fois collectés, il ne restait plus qu’à distribuer ces précieux objets dans les bars, les cafés et les restaurants du quartier pour ne plus jamais les oublier.
Un projet réalisé en partenariat avec Habitat et Rénovation (PCS Radis-Marolles et Querelle), de la Maison Vésale, du Home des Ursulines et Home Sainte Monique.
Cliquez ICI pour lire les témoignages complets et ICI pour voir les illustrations flashs réalisées pour chaque souvenir.
Ce projet artistique avait également pour objectif de mêler à la pratique de professionnel·le·s celle de citoyen·ne·s afin de créer, ensemble, un magasin de souvenirs partagés.
Pendant trois années, quatre groupes ont conçu leur représentation d’un souvenir :
- Aux côtés d’une céramiste professionnelle, un groupe de jeunes filles d’une Maison de Jeunes des Marolles ont réalisé un objet matérialisant un de leurs souvenirs en céramique.
- Aux côtés de photographes, un groupe de jeunes adultes ont redonné vie à des diapositives abandonées sur le marché de la Place du Jeu de Balle.
- Aux côtés d’illustrateur·ice·s, un groupe de seniors ont gravé un souvenir représentant leur quartier sur des sous-verres upcyclés.
- Aux côtés de designeuses, un groupe d’adultes ont réalisé en tufting un tapis de fleur, inspiré de celui de la Grand Place.
“Souvenirs Souverres” est un des projets participatifs présentés au coeur l’exposition. C’est dans les ruelles très arpentées des Marolles que nous sommes allées à la rencontre de personnes agées isolées ayant vécue la plupart de leur vie dans ce quartier. De ces rencontres, nous sommes sorties un rire aux lèvres et des larmes aux yeux. Le début du projet avait commencé.
Les témoignages ont été enregistrés et retranscrits par un adolescent volontaire habitant dans le voisinage. Des artistes-tatoueur·se·s du quartier ont ensuite illustré les souvenirs. L’ensemble a été imprimé sur des sous-verres faits à partir de déchets propres en carton. Une fois collectés, il ne restait plus qu’à distribuer ces précieux objets dans les bars, les cafés et les restaurants du quartier pour ne plus jamais les oublier.
Un projet réalisé en partenariat avec Habitat et Rénovation (PCS Radis-Marolles et Querelle), de la Maison Vésale, du Home des Ursulines et Home Sainte Monique.
Cliquez ICI pour lire les témoignages complets et ICI pour voir les illustrations flashs réalisées pour chaque souvenir.
Dans ces lieux hautement touristiques, on ne peut s’empêcher de penser à ces inombrables boutiques de souvenirs dont on ne distingue plus la provenance tant elles se ressemblent. Que l’on soit à Bruxelles, à Rome ou à Belgrade, ce sont des mugs, des t-shirts, des magnettes et toutes ces choses qu’on nous vend et qui relatent la même vieille histoire. Mais pouvons-nous vraiment consommer le souvenir d’une ville et de ses habitant·e·s ?
Voici l’histoire de ‘Collection Collective’, un magasin de souvenirs qui se raconte et se vit ensemble.
Collection Collective a présenté une séléction d’artistes qui traitent, chacun·e à leur manière, des souvenirs qui traversent nos vies.
Avec son installation numérique ‘The Mind is a Voice, The Voice is Blind ‘, le jeune artiste autrichien Simon Lehner nous emène à l’intérieur d’une reconstruction numérique des souvenirs traumatiques de son enfance. Lehner compare le processus de post-production numérique à la reconfiguration inconsciente constante de nos propres souvenirs personnels.
L’artiste belge Estelle Saignes nous dévoile sa tapisserie ‘Green Lake that Memory Smell’. Elle y revisite en permanence un lac artificiel spécifique aux États-Unis, à la recherche d’une adéquation entre le paysage physique et la relation à celui-ci à travers son souvenir.
Dans son installation photographique ‘Time spent that might otherwise be forgotten’, l’artiste américaine Diane Mayer poursuit le fil de nos souvenirs à travers un troublant mélange de laine et de photographies familiales.
Enfin, l’artiste plasticienne belge, Louise Devin, clôture ce récit en nous emportant dans son ‘Coin Final’, un cimetière à double-sens à l’apparence aussi tendre que cruel.
Ce projet participatif a permis à un groupe de jeunes filles de la Maison de Jeunes 88 de s’initier aux techniques de la céramique et de créer un objet matérilisant un souvenir d’enfance. Aux côtés d’une céramiste professionnelle, Anaid Moh, ces précieux moments ont pu être enregistrés grâce à Ben Riffon, le fondateur de Kimia studios.
Cliquez ICI pour écoutez la capsule sonore.